Sommaire

Le collège du cardinal Le Moine.- Mondonville.- l'Eglise.

On lit dans du Breul (théâtre des antiquités de Paris): Messire Jean Le Moine naquit en un petit village du diocèse d'Amiens, près d'Abbeville, que l'on appelle Cressi ou Crézi. Quelques-uns pensent qu'il était fils d'un maréchal pour ce qu'il a blasonné ses armes de trois clous. Il est à croire que c'est plutôt en mémoire de la Passion de Notre-Seigneur. Quoi qu'il en soit, tout le monde est d'accord qu'il s'avança par ses études et, qu'ayant étudié en droit canon, il s'achemina à Rome où il fut bien reçu d'aucuns cardinaux, à la suite desquels il composa quelques gloses sur les six décrétales que le pape Boniface VIII avait nouvellement compilées et par ce moyen vint en la connaissance et amitié du Saint-Père qui le fit évêque de Poitiers puis cardinal du titre des saints Pierre et Marcelin, martyrs, et finalement l'envoya légat en France au temps de Philippe le Bel duquel il obtint de grandes immunités et amortissements pour doter son collège encore appelé du cardinal Le Moine.

En l'an 1303, le 17e du règne de Philippe le Bel, il acheta les maisons où avaient habité quelque temps les frères ermites mendiants de l'Ordre de Saint-Augustin fixés à Paris, aboutissant d'un bout à la rue Saint-Victor et de l'autre au rivage de la Seine au lieu dit vulgairement le Chardonnet et en latin cardunetum, parce que ces terres étaient en friches et couvertes de chardons, et les transforma en maison d'instruction. Et combien qu'il déclare par ses lettres de fondation le lieu suffisant pour soixante étudiants aux arts libéraux et quarante théologiens, toutefois, il n'y a fondé de son propre que quatre étudiants et quatre théologiens qui doivent être de la ville ou diocèse d'Amiens, constituant pour la pension de chaque étudiant quatre marcs d'argent pur et net, du poids de Paris, et pour le théologien six marcs.

Bien que le cardinal Le Moine fut parvenu par l'étude au droit canon, il n'a toutefois voulu fonder son collège que de boursiers théologiens, connaissant que la plupart n'étudiaient en droit canon que pour chicaner des bénéfices, et, pour cette même raison, il ne permit à aucun de ses boursiers d'aller aux écoles de droit sinon durant les vacations.

Le collège du cardinal Le Moine se distingua pendant plusieurs siècles autant par ses usages singuliers que par le nombre des savants qu'il forma. Il compta parmi ses écoliers Amyot, le remarquable traducteur de Plutarque, qui y apprit le grec sous Evagre et devint évêque d'Auxerre; Turnèbe, Uchanan et Muret, et, parmi ses professeurs, le célèbre Lhomond. Supprimé à la Révolution, il fut vendu le 21 messidor, an V (9 Juillet 1794), à la condition pour l'acquéreur de subir le retranchement nécessaire pour un percement de rue. Cette nouvelle voie a été ouverte sous le nom de rue du Cardinal Le Moine et existe encore à l'entrée du boulevard Saint-Germain(1).

Le collège du cardinal Le Moine posséda des biens et des rentes à La Norville. Ses grands maîtres, prieurs et boursiers prirent même le titre de seigneurs du fief de Mondonville. On ne pourrait dire au juste ni comment, ni à quelle époque le collège obtint ces biens, ces droits et ce titre. On peut supposer qu'il les acquit ou les reçut gratuitement de Guillaume de Denonville, écuyer, seigneur de La Norville, Edeville et Fourcon, ou de ses premiers descendants. Ce qui porterait à admettre cette supposition serait la nature même des redevances ayant appartenu au collège. Elles étaient assignées la plupart sur des vignes plantées en grande partie sur le territoire de Mondonville. Or, comme le prouve un acte passé à Châtres devant le prévôt de Montlhéry, en l'année 1309, ces redevances appartenaient primitivement à Guillaume de Denonville, à cause de son pressoir. Il y a tout lieu de croire qu'elles ne passèrent pas aux seigneurs de La Bretonnière. Ceux-ci, peu désireux comme les seigneurs du temps de multiplier les possessions indépendantes au centre de leur domaine, ne s'en seraient certainement pas dessaisis. Le collège dut donc acquérir droits et redevances avant la réunion de la seigneurie de La Norville à celle de La Bretonnière.

Ce qui prouverait encore que le collège du cardinal Le Moine recueillit au moins en partie les biens de Guillaume de Denonville, c'est la possession par ce collège des titres ayant appartenu à ce seigneur. La charte de Philippe le Bel, datée de Viviers-en-Brie, qui lui donnait certains droits à La Norville, l'acte du prévôt de Montlhéry de l'année 1309, déjà analysées, furent trouvés dans les archives du collège au moment de la saisie des papiers relatifs à la féodalité(2).

Quoi qu'il en soit, il est certain que le collège du cardinal Le Moine possédait à La Norville des biens en l'année 1477. Dans le cueilleret des Chartreux fait à cette époque, on voit que Guillaume Burgevin avait en la censive de ces religieux onze arpents d'un côté à Denis Jubin et de l'autre au cardinal Le Moine(3). En 1487, six arpents de terre appartenant aux boursiers de ce collège étaient donnés à bail : deux arpents sous le Rossay de La Norville, devant La Bretonnière; deux arpents à la Haute-aux-Nonains; un arpent sur le Rossay de La Norville, et un arpent à la Haute du même lieu(4).

Au XVIe siècle, on trouve un état détaillé des déclarations et reconnaissances passées en faveur de cet établissement, en même temps que la somme des redevances qui lui étaient dues.

En 1530, Hugues Voisin possédait, en la censive du cardinal Le Moine, 2 arpents 24 perches de terre d'une part et un demi-arpent de l'autre, au Rossay, chargés de 2 sols 10 deniers obole pite.

En 1560, Jean Jubin de Châtres, tenait de même à la Croix-Martineau et aux Areines, un arpent 9 perches de vigne et deux arpents une quarte au Rossay, chargés de 3 sols 11 deniers parisis.

En 1571, Louis Piffret tenait un espace de logis, un demi-quartier de terre, 21 perches de vigne, à la Guiraudière, chargés de 4 deniers parisis;

Jean Bedeau - trois espaces de logis à Mondonville; trois quartiers de terre au même lieu; un quartier de vigne à Pigorreau, chargé de 16 deniers parisis; trois autres espaces de logis à Mondonville, près de la Fontaine, et un demi-quartier de terre chargés de 16 deniers parisis, et un demi-arpent de terre Rossay, chargé de 6 deniers parisis.

En 1572, Pierre Gillet tenait deux espaces de maison, une petite étable, cour, jardin, terre, près de la Fontaine, le tout chargé de 6 sols tournois;

Jean Gillet, un espace de maison, petite étable, cour, jardin au-dessous, près de la fontaine de Mondonville, le tout chargé de 3 sols tournois.

En 1573, Richard Tardif tenait une quarte et demie de vigne à Pigorreau, chargée d'un denier tournois;

Denis Petit, 8 perches de terre au même champtier, chargées d'un denier parisis;

Jeanne Hubert, veuve de Jean Le Poil, une maison de cinq espaces, cour et jardin, un arpent et un demi-quartier de terre à Mondonville, chargés de 3 sols 6 denier tournois, et 8 perches de vigne à Pigorreau, chargées d'un sol tournois.

En 1574, Henri Pilaut tenait 9 quartiers de vigne aux Areines, chargés de 18 deniers tournois;

Gilles Hardy, un demi-quartier de vigne à Pigorreau, chargé de 3 deniers tournois;

Louis le Haut, un arpent et demi au Bas-Rossay et à la Courteraye, chargé de 16 deniers tournois;

Pierre de la Folie, un demi-arpent 4 perches de terre à Mondonville, chargés de 8 deniers parisis;

Clémence du Bois, veuve de Vincent Jubin, un quartier de vigne à Pigorreau, chargé de 3 deniers parisis;

Louis d'Estréchy, un quartier de vigne au même champtier,chargé de 3 denier parisis.

En 1576, Jean Jubin tenait un arpent de terre au Bas-Rossay, chargé de 8 deniers parisis.

En 1578, Lucas Carqueville tenait une vigne, maison, cour, jardin, à Mondonville, près de la Fontaine, le tout chargé de 14 deniers parisis.

En 1579, Guillaume de Gouttes et Jeanne Jubin, sa femme, tenaient un arpent et un demi-quartier de terre à La Norville, lieu dit le Riage, chargés de 13 deniers obole pite - et un arpent de terre en deux pièces, près de Mondonville, chargé de 12 deniers parisis.

En 1580, René Pillas tenait une quarte et demie de vigne à Pigorreau, chargée de deux sols obole pite;

Pierre Carqueville, un arpent et demi de vigne en six pièces à Pigorreau, 40 perches de terre près de Mondonville, le tout chargé de 21 deniers parisis.

En 1581, Jean Brulé tenait un arpent de vigne à Pigorreau, chargé de 8 deniers parisis;

Denis Heray, une maison à Mondonville, chargée de 10 deniers parisis;

Pierre Doublet, une maison, cour et jardin, à Mondonville, 3 quartes de terre au même lieu, le tout chargé de 6 deniers tournois;

Denis Gault, un demi-arpent, plus un demi-quartier de terre, près de la Fontaine, chargés de 14 deniers parisis;

Nicolle Jubin, veuve de Marc Brulé, trois espaces de logis à Mondonville, cour, jardin et terre derrière, chargés de 2 sols 3 deniers tournois;

Louis des Plantes, un espace de logis et deux parts dans une autre maison, petit jardin avec un demi-espace de grange et tels droits et part qui pouvaient lui appartenir en une maison sise à La Norville, le tout chargé de 12 deniers tournois;

Gilles Jubin, deux arpents un quartier de sablons au Rossay, un quartier de vigne à Pigorreau, chargés de 2 sols 3 deniers parisis;

Louis d'Estréchy, deux espaces de logis à Mondonville, un arpent et un demi-quartier de terre derrière le dit lieu, 7 quartiers de terre et vigne, chargés de 6 sols 6 deniers parisis;

Gratien Ferrand, une vigne à Mondonville, et deux espaces de logis, chargés de 13 deniers parisis.

En 1582, Fleury Belin tenait un quartier et demi de vigne aux Areines, chargé de 12 deniers parisis;

Claude Fontaine, 3 quartiers de vigne au même lieu, chargés de 6 deniers parisis;

Etienne d'Aigremont, un quartier et demi de vigne à Pigorreau, chargé de 6 deniers parisis;

Michel Lechat, une quarte de vigne à Pigorreau, une quarte de vigne au Rossay, chargées de deux deniers parisis;

Noël Bedeau, un tiers d'arpent de terre près de la Fontaine, chargé de 4 deniers parisis;

Jean Livré, un quartier de vigne à Pigorreau, chargé de 3 deniers parisis;

Jean Morin, un demi-quartier de vigne à Pigorreau, chargé de 2 deniers parisis;

Jean Jubin l'aîné, 5 quartiers 22 perches de vigne à la Croix-Martinet et aux Areines, chargés de 16 deniers parisis; 5 arpents et demi de terre au Riage et au Bas-Rossay, chargés de 3 sols 6 deniers parisis;

Augustin Le Roy, 8 perches de vigne à Mondonville, chargées d'une obole pite;

Jean Carqueville, un quartier de vigne à Pigorreau, chargé de 2 deniers parisis;

Pierre Gillet, une maison à Mondonville, un demi-quartier de terre, vigne et bois, au dit lieu, chargés de 6 deniers parisis;

Sulpice Jubin, un clos d'arbres fruitiers à Mondonville, un demi-arpent de terre au Rossay, chargés de 12 deniers parisis;

Jean Menestrier, deux arpents de terre au Rossay, chargés de 16 deniers parisis;

Cire Moreau, une maison, grange, étable, cour, jardin et 4 espaces de maison, cour, jardin et 5 perches de terre, à Mondonville, chargés de 6 sols parisis.

En 1583, Claude Jubin tenait un demi-arpent de terre à Mondonville, chargé de 2 deniers parisis;

Guillaume Poullier, deux arpents et un quartier de terre au Rossay, chargés de 23 deniers parisis;

En 1585, Guillaume Jarlet et Girard Deschamps tenaient un espace de grange à Mondonville, 53 perches de terres au Rossay, et un quartier de vigne, chargés de 13 deniers parisis.

En 1586, Jean Bedeau tenait un quartier de vigne à Pigorreau, 13 perches trois quarts de terre et un espace de cellier à Mondonville, chargés de 6 deniers parisis;

Adam David, une maison, un espace et demi d'étable, 43 perches et demie de pâture; 9 perches de vigne à Pigorreau, un demi-arpent de terre au Rossay, un quartier de vigne à Pigorreau, chargés de 28 deniers parisis.

En 1587, Nicolle Maillard, veuve de Jean Clopiau, tenait trois quartiers de terre à Mondonville, chargés de 6 deniers parisis.

En 1588, Jean Gauttier tenait un demi-arpent de terre à la maladrerie Saint-Blaise, et 5 quartiers et demi au Rossay, chargés de 2 sols 6 deniers parisis;

Gille Bidon, trois espaces de maison, cour, jardin, à Mondonville, et trois quartiers de terre chargés de 33 deniers parisis;

Pierre Jubin, une maison, un clos, 9 perches de terre et vigne à Mondonville, chargés de 2 sols parisis.

En 1589, Simon Guidon tenait un arpent de vigne à Pigorreau, chargé de 16 deniers parisis;

Guillaume des Gouttes, un demi-arpent de terre au Rossay, chargé de 6 deniers parisis;

Jean le Grand, une maison, cour et jardin, à Mondonville, chargés de 16 deniers parisis.

En 1591, Jean Carqueville tenait un demi-arpent et un demi-quartier de vigne à Pigorreau, chargés de 7 deniers une obole parisis.

En 1593, Louis Jubin tenait une maison et un arpent et demi de terre près de la Fontaine; 3 quartiers et une quarte et demie de vigne à Pigorreau, chargés de 6 sols 8 deniers parisis.

En 1594, Louis des Gouttes tenait un arpent et demi et 16 perches de terre au Riage-Tortu, et un arpent au Bas-Rossay, chargés de 3 sols parisis;

Antoine Chevalier, trois espaces de maisons, 6 perches de jardin, et la quatrième partie d'une grange à Mondonville, chargés de 2 sols parisis.

En 1595, Antoine Neveu tenait un demi-quartier 2 perches de terre au Rossay, chargés de 2 deniers une obole parisis.

En 1596, Jean Hervy, tenait une maison, cour, jardin, et un quartier et demi de terre à Mondonville, chargés de 10 deniers parisis;

Jean Crosnier, un demi-arpent de vigne à Pigorreau, chargé de 8 deniers parisis;

Denis Jubin, un arpent de terre, un quartier de vigne au Rossay, chargés de 15 deniers une obole parisis.

En 1597,Jean le Grand l'aîné une maison à Mondonville,un demi-arpent et une demi-quarte de vigne au Grand-Pigorreau, trois quartes de terre à Mondonville, chargés de 23 deniers parisis;

Pierre Jubin, une masure à Mondonville, et cinq quartiers de terre de 4 sols 4 deniers parisis;

Girard Rousseau, une maison près de la Fontaine; cinq-quartier de vigne et un arpent de terre au-dessus de la Fontaine, chargés de 16 deniers une obole parisis;

Jean Baguinard et Gille Gervais, quatre espaces de grange, une étable, les deux tiers d'un jardin et 5 quartiers de terre, chargés de 3 sols parisis.

En 1598, Denis Roux tenait deux arpents de terre au Rossay, chargés de 2 sols parisis.

En 1599, Jean Livrée tenait un quartier et demi de vigne à Pigorreau, chargés de 7 deniers parisis;

Adrien Bruyant, un quartier de vigne à Mondonville, chargés de 3 deniers parisis;

Jean le Grand le jeune, trois quartiers de vigne au-dessous de Mondonville, chargés de 12 deniers parisis.

En 1602, Marin Duchemin tenait un quartier de vigne aux Baronnets, et quatre quartes et demie de vigne à Pigorreau, chargés de 10 deniers parisis.

Au XVIIe siècle, l'accord qui paraît avoir jusque-là régné entre les seigneurs de La Norville et les maîtres du fief de Mondonville, fut rompu. En 1607, les grands-maîtres, prieurs séculiers et boursiers du collège du cardinal Le Moine eurent une discussion avec Josias Mercier à propos de droits qu'ils prétendaient avoir sur une maison de la ville de Châtres, bâtie sur le pont de l'Orge, en la possession d'un nommé François le Chartier. Ces droits de censive montaient à la somme de deux sols parisis et portaient lods et ventes, saisines et amendes. Josias Mercier les leur contestait en soutenant que la maison en question dépendait non du fief de Mondonville, mais du fief des Boucheries. La querelle fut portée devant le prévôt de Paris; Josias Mercier obtint gain de cause et le collège fut condamné à payer pour les dépens la somme de 152 livres 7 sols 6 deniers.

Les procureurs du collège ne se hâtèrent pas de verser cette somme. Après une sommation donnée par huissier et demeurée sans résultat, Josias Mercier fit saisir sur le collège le fief de Mondonville. Devant cette saisie, les grands-maîtres relevèrent la sentence du prévôt de Paris et en firent appel. Sur ces entrefaites, Josias Mercier mit opposition au paiement de quelques censives à La Norville, en en contestant la propriété au collège. Un second procès fut entamé. Les difficultés se compliquaient et les choses traînaient en longueur, lorsque les boursiers du cardinal Le Moine, désireux d'en finir et conservant peu d'espoir sur leur appel, proposèrent une transaction au seigneur de La Norville. Le 15 janvier 1608, ils cédèrent à Josias Mercier tous leurs droits de fief, censives, seigneurie et leurs menus cens, montant à la somme de 6 deniers parisis, qu'ils avaient au lieu de Mondonville, en la paroisse de La Norville et environs, sur des maisons, terres, vignes et autres héritages. Josias Mercier, de son côté, constitua au profit du collège une rente foncière de 16 livres tournois, payable chaque année au jour de la Quasimodo, hypothéquée sur la terre et seigneurie de La Norville.

A partir de cette époque, les seigneurs de cette paroisse s'acquittèrent envers le collège suivant cette convention; mais, soit oubli, soit mauvaise volonté, ils ne passèrent jamais un titre nouvel de cette redevance. Les boursiers du collège toléraient cet état de choses, lorsqu'en 1685 Jean-Baptiste Choderlot de La Clos refusa de payer les 16 livres tournois, opposant aux demandes qui lui étaient faites le défaut d'homologation du contrat de 1608 et une prescription de plus de soixante-dix-sept années pendant lesquelles il n'avait été passé ni reconnaissance ni déclaration.

Avant d'entamer un procès contre le seigneur de La Norville, les directeurs du collège soumirent à l'appréciation d'un conseil les moyens de défense mis en avant par leur adversaire. Les avocats consultés leur firent entrevoir une défaite. Jean-Baptiste Choderlot de La Clos proposait d'ailleurs une transaction en offrant pour l'amortissement de la rente contestée une somme assez considérable. En 1685, le collège, du cardinal Le Moine avait besoin d'argent. Il avait fait abattre le corps de logis qui bordait la rue Saint-Victor et élever à sa place de nouvelles constructions. Il avait aussi fait reconstruire, sur le devant de l'établissement, une partie des bâtiments démolis au moment où on avait élargi la même rue. La proposition du seigneur de La Norville venait dans un moment opportun. En présence de leurs droits rendus douteux, les grands-maîtres, prieurs et boursiers n'hésitèrent pas à accepter les offres qui leur étaient proposées. Jean-Baptiste Choderlot de La Clos versa une somme de 600 livres tournois et la seigneurie de La Norville fut ainsi délivrée de ses obligations envers le collège du cardinal Le Moine, le 28 septembre 1685.

Mondonville.

Le fief de Mondonville, dont une partie appartint pendant deux siècles au collège du cardinal Le Moine, était une simple rue du village de La Norville et commençait à l'intersection des deux chemins de Châtres à Leudeville et de Châtres à La Norville pour finir au territoire de La Bretonnière. On en trouve le nom pour la première fois dans un acte du mois de mars 1258, par lequel Nicolas Aveline de Châtres donnait à l'abbaye de Villiers une pièce de terre de deux arpents(5). Le nom de Mondonville paraît encore dans la convention de 1309 passée à Châtres devant le prévôt de Montlhéry. Les cueillerets des Chartreux, de l'année 1392 à l'année 1418, le rapportèrent très souvent. Enfin, il en est fait une mention spéciale dans les lettres patentes du roi Louis XI, de l'année 1477, par lesquelles furent accordés à Pierre Leprince les trois degrés de justice. A partir de cette époque, les seigneurs de La Bretonnière, puis ceux de La Norville, ajoutèrent à leurs autres titres celui de seigneurs de Mondonville et exercèrent les pouvoirs de hauts justiciers dans ce fief en même temps que le collège du cardinal Le Moine y avait des droits de censives comportant lods et ventes, saisines et amendes.

En l'année 1545, Me Jacques Nicolas, conseiller du roi au châtelet de Paris, acheta plusieurs maisons dans la partie de Mondonville qui touche à La Bretonnière. Il les fit disparaître, et sur leur emplacement construisit une habitation de fermier avec quelques dépendances. En même temps, il acquit sur les territoires de Mondonville, de La Norville et lieux circonvoisins un grand nombre de pièces de terre et parvint à se constituer un domaine assez considérable. A sa mort, il possédait environ 65 arpents de terre, dont 48 étaient en la censive du seigneur de La Norville. Grevés à raison de 15 deniers l'arpent, ils produisaient à ce dernier 3 livres 9 deniers de rente.

Jacques Nicolas eut quatre enfants. Une de ses filles nommée Jeanne hérita de la ferme de Mondonville. En 1612, Jeanne était mariée à Gui Delavau, seigneur d'Aulton, conseiller, notaire et secrétaire du roi, maison-couronne de France et de ses finances. Gui Delavau eut une fille aussi nommée Jeanne. Elle recueillit la succession de son père et celle de son frère Robert Delavau, décédé sans postérité; puis elle porta en mariage la ferme de Mondonville à Georges Joubert, capitaine des galères royales. De leurs union naquit une fille; elle épousa Alexandre-François Paré, seigneur de la Varenne. Jeanne Delavau vécut jusque dans un âge très avancé. Ce fut son petit-fils, Pierre-Antoine Paré, prêtre, curé de Gentilly, nommé son curateur, qui passa en son nom, le 30 novembre 1688, une déclaration de la ferme de Mondonville au terrier que fit alors de son domaine Jean-Baptiste Choderlot de La Clos, seigneur de La Norville.

Le 8 juin 1700, les petits-fils de Jeanne Delavau, Pierre-Antoine Paré, prêtre; Georges-François Paré, seigneur d'Aulton; Charles-Mathieu Paré, seigneur de la Vau, et Alexandre-François Paré, seigneur de Varenne, vendirent à Nicolas Petit, seigneur de La Gallanderie, leur ferme de Mondonville et 66 arpents 80 perches de Terres et vignes qui en dépendaient. En 1738, François-Jules Duvaucel, ayant acheté de Nicolas Petit, seigneur de Bois-d'Aunay, la maison de la Gallanderie et ses dépendances, réunit au domaine de La Norville les terres de la ferme de Mondonville. L'habitation du fermier et ses dépendances avaient été démolies quelques années avant cette acquisition et leur emplacement vendu ou  donné à rente à plusieurs particuliers. En suivant le plan de la seigneurie de La Norville dressé en 1765, on voit que la ferme de Mondonville était bâtie sur les terrains où se trouvent aujourd'hui les maisons d'Arthur Délion, Pierre Buchette, Prévôt, et la cour de la veuve Avenard.

En 1642, Etienne Delassus passait une déclaration en faveur de Louis Mercier, seigneur de La Norville, dans laquelle il reconnaissait qu'une maison sise à Mondonville lui appartenant et neuf quartiers de terre joints à l'habitation étaient en la censive de ce seigneur. La Maison des Delassus et ses dépendances devint, au XVIIIe siècle, la propriété des Hardy de Vicques, anciens seigneurs de Beaulieu, près Leudeville. En 1757, elle était habitée par Jacques Daniel Hardy, écuyer, seigneur de Vicques et de Mirabel; par Françoise Claveaux, son épouse; et par Jean-Auguste Hardy de Vicques, ancien capitaine au régiment du Vexin, chevalier de Saint-Louis. Jacques-Daniel Hardy de Vicques et Françoise Claveaux eurent de leur mariage six enfants : Marguerite-Victoire, qui mourut le 26 août 1759; Geneviève-Eléonore qui mourut à l'âge de 22 ans et demi, le 28 septembre 1760; Christophe-Auguste qui, après avoir été en 1762 chanoine de l'église Saint-Sernin de Toulouse, était, en 1764, prêtre du diocèse de Paris, docteur en théologie, chanoine de l'église cathédrale de Lombez et vicaire général du même diocése: Jean-François, qui demeura à La Norville; Claude-Constance, qui mourut le 3 janvier 1784, à l'âge de 52 ans; et Marie-Madeleine. Cette dernière épousa, le 24 novembre 1764, Benoît Cabeuil, conseiller du roi, avocat au parlement et expéditionnaire en Cour de Rome, Françoise Claveaux, veuve de Jacques Daniel Hardy de Vicques, étant morte, le 2 octobre 1770, ses propriétés de Mondonville échurent à son fils Jean-François. Celui-ci mourut sans postérité. Sa sœur Marie-Madeleine, veuve de Benoît Cabeuil, rentra dans son héritage. Elle vécut à Mondonville pendant la tourmente révolutionnaire et céda, au commencement de ce siècle, à la famille Pluyette l'ancienne maison des Delassus considérablement augmentée par les Hardy, seigneurs de Beaulieu de Vicques et de Mirabel.

Tout auprès de la propriété des Delassus, Guillaume Chardon, procureur fiscal du baillage de La Norville, possédait, vers 1650, une maison et quelques pièces de terre. Il eut une fille, Marie-Anne. Née en 1681, elle épousa, vers 1705, Etienne-Firmin Dautrive, officier d'infanterie au régiment du marquis de Péry. Etienne-Firmin Dautrive et Marie-Anne Chardon s'étant fixés à Mondonville augmentèrent et embellirent la propriété de l'ancien procureur fiscal. De leur mariage naquit un fils, Charles Firmin. Il fut baptisé le 15 septembre 1726 et eut pour parrain Charles-Louis Guigon de Varatre, écuyer, officier au régiment des gardes françaises et pour marraine demoiselle Marie-Charlotte de Péry. A cette époque, Etienne-Firmin Dautrive était commis employé dans les affaires du roi. Marie-Anne Chardon mourut en l'année 1774, à l'âge de 93 ans 5 mois. Charles-Firmin Dautrive devint avocat au Parlement et bailli de La Norville. Il mourut en l'année 1790 et fut inhumé dans le cimetière, près de l'église, le 20 août, en présence d'Albert-Etienne Dautrive, son, fils, de Louis-Jacques Baron, seigneur de La Norville, de Jean-François Hardy de Vicques, écuyer, et de messire François-Marie Guinchard, curé d'Arpajon. Charles-Firmin Dautrive rendit de grands services aux habitants du bailliage à la tête duquel il se trouvait. En plusieurs circonstances il défendit leurs intérêts devant la Cour de Parlement avec autant de probité que de savoir. C'est avec raison qu'on a gravé sur sa tombe cette épitaphe : Vir probus legumque peritus (6).

L'Eglise.

Les titres les plus anciens qui se rapportent à l'église de La Norville remontent au XIIIe siècle. En l'année 1231, le curé de cette église était Bernard, qui donna son consentement à la vente de la dîme faite par Gui de La Norville au chapitre de Notre-Dame de Paris. En l'année 1283, Pierre était curé de ce lieu et prenait part à la transaction passée entre Renaud de Frangeville et les Chartreux. En l'année 1309, Martin de Chériens, curé de La Norville, se présentait à Châtres devant le prévôt de Montlhéry et consentait à payer pour ses vignes une redevance à Guillaume de Denonville.

La guerre de Cent Ans étendit ses ravages autour de Paris. La ville de Châtres, brûlée par Charles le Mauvais, en 1358, fut assiégée et prise quelques années plus tard par le roi d'Angleterre. Le général anglais Knole, après la rupture du traité de Brétigny, suivit la grande route d'Orléans en se dirigeant de Paris sur la Loire et détruisit en passant le manoir de Jean le Breton, à La Norville. L'église de ce lieu fut épargnée au milieu de ces dévastations. Elle existait en 1392. En cette année, d'après les cueillerets des Chartreux, il y avait à La Norville un curé, un chapelain, un cimetière, et par conséquent une église. En 1418, malgré les luttes des Bourguignons et des Armagnacs, les choses étaient encore dans le même état. A partir de cette année, les luttes intestines et la guerre étrangère redoublèrent d'intensité. La garnison royale de Montlhéry répandait la désolation autour de cette forteresse. Nos troupes de Montlhéry, dit Charles VI lui-même dans une ordonnance de 1418 déjà citée, pillent, roblent, boutent feu, sans épargner les églises, et mettent même à mort ceux qu'elles savent être à nous. Aussi, depuis 1418, les Chartreux de Paris ne perçoivent plus leurs rentes, le chapitre de Notre-Dame ne prélève plus ses dîmes, les terres restent en friches et la désolation s'étend de tous côtés. L'église de La Norville fut détruite à cette époque. Elle ne se releva de ses ruines qu'une quarantaine d'années après.

En suivant le terrier des Chartreux, et les anciens plans du village, il est facile de déterminer le lieu de son emplacement. Les églises selon l'esprit catholique et d'après une coutume immémoriale, étaient toujours entourées du cimetière. Là où était le champ du repos, là aussi était l'asile de la prière. Or le cimetière de La Norville, en 1418, se trouvait entre le chemin de Châtres à Leudeville et la Voie des près, c'est-à-dire entre le chemin actuel d'Arpajon à Leudeville et le grand sentier qui, longeant en partie la propriété Dautrive, se dirige sur la route d'Arpajon à Mondonville en traversant le champtier des Areines. Une partie du terrain compris entre ces deux chemins fut appelée jusqu'en 1789  le vieux cimetière et, sur un plan de 1760, était teinté d'une manière spéciale, alors que le cimetière de La Norville, existant où se trouve actuellement la place du village, était lui-même désigné sous une rubrique particulière. La maison Favré et une portion de la terre qui l'avoisine, en descendant du côté d'Arpajon, occupent aujourd'hui, d'après les anciens plans, le lieu du cimetière de 1418, par conséquent celui de la primitive église(7).

La cure de La Norville faisait partie au XIIIe siècle du doyenné de Linas; plus tard elle dépendit du doyenné de Montlhéry. La nomination des curés appartenaient de plein droit à l'évêque de Paris.

Après la destruction de l'église, en 1418, les habitants de La Norville furent réunis a ceux de Saint-Germain et durent suivre les cérémonies du culte dans l'église de cette paroisse. La tradition rapporte qu'après l'occupation anglaise les eaux de l'Orge ayant débordé couvrirent le pont du moulin appelé plus tard de la Boisselle et interrompirent de ce côté les communications entre les deux villages.

Un habitant de La Norville étant mort sur ces entrefaites, on voulut conduire son corps à l'église de Saint-Germain en le faisant porter à travers la ville de Châtres. Les habitants de cette ville refusèrent de laisser entrer dans leurs murs le convoi funèbre, et l'on dut inhumer le cadavre, sans les cérémonies du culte, dans une terre non bénite. Après s'être rendus à cette cruelle nécessité, les habitants de La Norville prirent la résolution de reconstruire leur église. Un cultivateur, un charron et un jardinier se mirent à la tête de l'entreprise. Ils reçurent des seigneurs de La Bretonnière un espace de terrain et bientôt l'église qui existe aujourd'hui fut élevée tout auprès du lieu seigneurial, à l'extrémité des dépendances du fief des Carneaux.

Cette tradition, recueillie par l'abbé Le Boeuf et toujours gardée dans le pays, se trouve fortement appuyée par certains signes caractéristiques gravés sur la troisième clef de voûte de l'église, au-dessus de la marche du choeur. Sur cette clef de voûte on voit une roue, une bêche et un soc de charrue: a roue du charron, la bêche du jardinier et la charrue du laboureur.

Quoi qu'il en soit, il est certain que l'église primitive, détruite en 1418, était reconstruite sur un emplacement différent en 1460. En cette année, les papiers du chapitre de Notre-Dame de Paris, conservés aux Archives Nationales(8), parlent d'un chapelain à La Norville. Comme il n'y a aucune apparence qu'une chapelle indépendante ait existé à cette époque, il est certain que la présence d'un chapelain dans ce lieu indique le rétablissement de l'église. Le nouvel édifice n'eut probablement son complet achèvement que sous les Leprince. Ceux-ci firent placer leurs armoiries sur la deuxième clef de voûte, au-dessus de l'entrée du sanctuaire. Elles sont d'argent à cinq fasces de gueules.

L'église de La Norville fut dédiée le 6 juin 1542, sous le vocable de Saint Denis(9). Elle se compose d'une nef longue de 25 mètres et large de 8 mètres, et d'un seul collatéral au fond duquel est une chapelle anciennement appelée de Notre-Dame des Minots. Malgré l'irrégularité causée par l'absence d'un second bas-côté, cette église ne manque pas de style. Elle est construite dans le goût du XVe siècle. Ses piliers minces et sans chapiteaux soutiennent, par les nervures qui les couronnent, une solide voûte de pierre; ses fenêtres ont l'ogive peu aiguë. Elles sont sans ornements, celle qui surmonte l'autel a seule dans le haut quelques découpures. Le collatéral est appuyé d'une tour solide mais peu gracieuse, comme celles de tous les environs. L'ornementation intérieur rachète amplement ce qui peut manquer de ce côté à la majesté extérieure de l'édifice.

Au XIVe siècle, un ecclésiastique ayant le titre de chapelain était déjà attaché au service de la chapelle des Minots dont il vient d'être parlé. Il recevait du chapitre de Notre-Dame une certaine quantité de blé. Cette rétribution, prise sur les dîmes de La Norville et payée par les chanoines de Paris, laisserait croire que la chapellenie des Minots fut fondée dans l'église primitive par les anciens seigneurs de La Norville et peut-être par Gui le chanoine au moment de la vente de sa dîme. Dans le chapitre spécial aux droits de l'église de Paris on a vu les différentes variations de la rétribution accordée au chapelain de Notre-Dame des Minots et les obligations que celui-ci avait remplir.

Les noms des chapelains connus sont les suivants :
- Guillaume Laurenceau, 1485;
- Louis Moreau, 1542;
- Joseph Polliot, 1560;
- Pierre Lambert, 1574;
- Thomas du Mont, 1610;
- Toussaint Milin, 1711;
- Jean Roger, 1756.

Dans l'église de La Norville, il y avait encore une chapelle consacrée à l'apôtre saint Jacques et une confrérie du nom de ce saint. En l'année 1629, cette chapelle et cette confrérie percevaient 30 sols de rente sur des biens tenus par la famille Jubin. L'église de La Norville ne fut jamais riche ni en terres, ni en revenus. En 1789, d'après la déclaration faite par le trésorier Charles Huet au greffe du domaine des gens de main-morte, elle possédait 78 livres de rentes sur l'hôtel de ville, 214 livres de rentes sur particuliers, le presbytère construit, après un échange, par Jean-Baptiste Choderlot de La Clos, en l'année 1686, et 5 arpents et demi de terre, aux champtiers du Chef de Ville, de la Marre aux Rayons, du Chemin de la Messe et du Cimetière. En dehors du casuel, des dix-huit septiers de grains donnés par le chapitre de Paris, de la jouissance du presbytère et des 5 arpents et demi de terre appartenant à l'église, le curé de La Norville avait alors la dîme du vin, du chanvre, de la filasse, et un droit sur les porcs tués dans le pays, appelé droit de charnage.

Les personnages les plus marquants inhumés dans l'église de La Norville sont :
- Louis Jubin, Prêtre vicaire de Leudeville, originaire de La Norville, inhumé le 6 octobre 1540;
- Thomas Simon, curé de La Norville, inhumé en 1611;
- Firmin Le Moyne, curé de La Norville, inhumé en 1631;
- Jean Lefèvre, Prêtre habitué à La Norville, inhumé le 29 août 1678;
- Denis Poulain, curé de La Norville, inhumé le 22 avril 1680;
- Noël Le Hée, curé de La Norville, inhumé le 22 juin 1686;
- Jean-Baptiste de La Clos, âgé de deux ans, fils de Jean-Baptiste Choderlot de La Clos, seigneur de La Norville, inhumé le 27 juillet 1690;
- Demoiselle Marie Dupuis de Marivaux, âgée de 65 ans,tante de Jean-Baptiste Choderlot de La Clos, inhumé le 3 juillet 1691;
- Charles Choderlot de La Clos, âgé de 23 ans,inhumé le 8 août 1705;
- Jean-Baptiste, marquis de Péry, lieutenant-général des armées du roi, inhumé le 6 mars 1721;
- François Adam, curé de La Norville, inhumé le 31 mars 1738;
- Marguerite-Victoire Hardy de Vicques, inhumée le 26 août 1759;
- Geneviève-Eléonore Hardy de Vicques, inhumée le 28 septembre 1760;
- Françoise Claveaux, veuve de Jacques-Daniel Hardy de Vicques, inhumée le 20 octobre 1771;
- Marie-Anne Chardon, veuve de Firmin Dautrive, âgée de 93 ans, inhumée en 1774;
- Charles-Eugène-Gabriel-Gaspard-Louis de la Croix de Castries, âgé de 3 mois, inhumé le 21 avril 1789.

(1) LEBOEUF, annoté par Cocheris.
(2) Pièces justificatives, n°5.
(3) Archives du château de La Norville.
(4) Archives nationales, S. C. 397.
(5) Archives de Seine-et-Oise.
(6) La Maison de campagne bâtie à peu près en face de la propriété Dautrive et appartenant aujourd'hui à Mlle de Varreux, est de date relativement récente. Elle a remplacé une simple chaumière qui existait encore au moment de la Révolution.
(7) Archives du château de La Norville.
(8) LL. 439.
(9) Note du curé Adam écrite dans les registres de la paroisse : L'an mil sept cent trente-trois, au mois de décembre, sur un ancien morceau de bois scellé au-dessus du balustre de la chapelle des Minots qui menaçait ruine, j'ai remarqué qu'il avait été écrit ces paroles : Cette église a été dédiée en mil cinq cent quarante-deux. - Ce qui pourra servir dans les temps à venir à lever tous soupçons sur la réalité de la dédicace de cette église, au cas que l'on en fût en doute. C'est pourquoi je l'ai inséré dans le présent registre. ADAM, curé.

(M.A.J. 28/07/2001)

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